NI PRISON, NI TIG POUR LES SYNDICALISTES !

GaelYannJuillet2025 MF Mistral a5efeCe jeudi 10 juillet sera rendu le délibéré du procès intenté par La Poste contre cinq syndicalistes des Hauts-de-Seine. Nous exigeons qu’ils et elles soient relaxé.e.s et appelons à se réunir devant le siège de La Poste Grenoble au 88 avenue Rhin et Danube à partir de 12h pour exprimer notre solidarité avec les 5 des Hauts-de-Seine.

Ils et elles passaient en procès le 12 juin et risquaient 5 ans de prison ferme. Plus de 600 personnes étaient alors réunies devant le tribunal pour exiger la relaxe. Le procureur avait alors requis des travaux d’intérêt généraux et des amendes. Une façon d’infliger une condamnation et de créer un précédent juridique malgré la mobilisation de solidarité.

Car les accusations ne tiennent pas : le fait de se rendre au siège de sa propre entreprise n’est pas un délit et surtout pas une “violation de domicile”. Quant aux “violences” dont ils et elles sont accusé.e.s, elles sont inexistantes. Par contre quand les grévistes étaient à l’intérieur du siège national de la Poste pour obtenir des négociations, les vigiles privés sont intervenus physiquement pour les empêcher de circuler et ont tenté physiquement de les sortir.

Ils et elles dénoncent l’acharnement de La Poste et un harcèlement généralisé envers les syndicalistes trop combatifs avec des méthodes brutales allant jusqu’à lancer des rumeurs de collusion avec le terrorisme.
Parmi les cinq syndicalistes poursuivis, il y a Yann Le Merrer, qui a été révoqué en 2015 : c’est le premier fonctionnaire révoqué depuis les années 1950 pour avoir visité des centres postaux et avoir pris la parole auprès de ses collègues, c’est-à-dire pour son activité syndicale. Et il y a Gaël Quirante, licencié en 2018, après que la ministre du travail de Macron, Muriel Pénicaud, avait donné son autorisation pour que la Poste puisse se débarrasser de lui, malgré les avis contraires du rapport de contre-enquête, de l’Inspection du travail et du précédent ministre du Travail, Xavier Bertrand. Gaël a été licencié mais il a pu garder la possibilité d’intervenir syndicalement dans tous les bureaux de poste, après 15 mois de grève avec ses camarades de la Poste du 92. Ils doivent être réintégrés de plein droit au sein de leur entreprise ainsi que tous ceux et celles qui ont été révoqués ou licenciés pour des faits syndicaux.

RELAXE POUR LES 5 DE LA POSTE DU 92 : GAËL, YANN, MOHAMED, DALILA, BRAHIM

RÉINTÉGRATION POUR GAËL ET YANN

ACCOMPAGNONS-LES LORS DE LA DÉCISION DU 10 JUILLET À 12H
TRIBUNAL DE PARIS (MÉTRO PORTE DE CLICHY)